Au moment de devoir rembourser les PGE, les perspectives économiques paraissent peu lisibles particulièrement pour les TPE. Mais pas que…
Eric Chevée, vice-président du CPME, a alerté sur la situation de « certaines entreprises saines avant la crise et qui sont aujourd’hui lourdement impactées par le rythme de remboursement des PGE ». …. « Le risque est double. Certaines sociétés pourraient ne pas pouvoir assumer un remboursement aussi rapide quand d’autres pourraient ne plus être en mesure de réaliser les investissements nécessaires pour se maintenir sur le marché à cause de ce remboursement ».
L’insuffisance de la mesure proposée par le gouvernement consistant à permettre un étalement et la permission offerte aux entreprises de bénéficier d’un différé d’un an supplémentaire pour commencer à rembourser leur PGE, complétée par l’indication donnée par le ministère de l’Economie selon laquelle le délai de remboursement peut aller de 6 à 10 ans pour les TPE, n’est pas de nature à rassurer les débiteurs.
En effet, le passage obligé par la « Médiation du crédit de la Banque de France » ou par « les conseillers départementaux de sortie de crise », provoque automatiquement une mise en défaut de l’entreprise.
Sauf à ce que des assouplissements soient adoptés et que les étalements pouvant aller jusqu’à dix ans sans mise en défaut des demandeurs soient autorisés, il ne reste que la négociation par mandataire ad ’hoc interposé ou par usage de la procédure de conciliation qui , certes reste couverte par le secret, mais tous savent que ce secret s’avère relatif tant il y a d’intervenants dans cette démarche.
Voir notre source : (Avec AFP – Source La Tribune https://tinyurl.com/23etcyz )